Maître-Chaîniste depuis 1978

Fondé en 1978, notre atelier possède depuis sa création la maîtrise d’un savoir-faire exceptionnel qui est malheureusement tombé dans l’oubli : celui de chaîniste.

Dans les années 1970, ce métier particulier de la bijouterie-joaillerie employait des centaines de personnes en France. Mais la concurrence étrangère et les changements de mode de consommation ont eu raison de cette tradition. Seuls quelques irréductibles ateliers ont réussi à perdurer grâce à la transmission de ce savoir-faire unique, une culture d’exigence et un esprit d’innovation sans failles.

Angevine en 3 mots

savoir-faire

peu de gens peuvent imaginer les contraintes que nous faisons subir au métal précieux qu’il soit Argent, Or ou Platine.
Tréfilé, laminé, tourné, torsadé, martelé, chauffé plusieurs fois à plus de 800 degrés, la surface du noble métal en devient plus qualitative, et surtout structurellement plus résistant, donnant au bijou une durée de vie plus importante qu’un simple bijou en fonte.
Doté d’un héritage impressionnant de filières et de mandrins de toutes formes, nous sommes à même de pouvoir fabriquer tout type de chaîne ou tissu en matière précieuse, existante ou en développement.
Nos maîtres-chaînistes sont de véritables alchimistes, associant la force physique avec le tact et la douceur, la persévérance avec la régularité de chaque geste, afin de vous offrir une chaîne parfaite, agréable à l’œil et douce à porter.
La tradition au service du bijou contemporain.

une culture d'exigence

Depuis de nombreuses années notre entreprise familiale est reconnue pour la qualité et la fiabilité de ses réalisations.
Ces valeurs d’exigence et de perfectionnisme sont toutes aussi importante à transmettre que les gestes traditionnels que nous aimons à léguer à tous ceux qui nous rejoignent.
Différentes étapes de contrôles ont été mis en place au cours de la fabrication, et un contrôle final a lieu avant l’envoi du bijou.
Respect des cahiers des charges, des contraintes et des délais, nous mettons tout en œuvre afin de satisfaire au mieux nos précieux clients.
Les labels Joaillerie de France et Entreprise du Patrimoine Vivant qui nous distinguent sont des marques de reconnaissance de notre savoir-faire artisanal d’excellence, et la garantie d’une fabrication française dans les règles de l’art de notre profession

un esprit d'innovation

Ce qui nous caractérise foncièrement, outre notre savoir-faire unique, est l’esprit d’innovation qui nous anime.
Tous les compagnons de l’atelier sont formés dans cette volonté de relever les défis techniques et esthétiques qui peuvent se présenter à nous.
Maquettes, essais, confrontations d’idées, une saine synergie nous amènent naturellement à trouver les solutions adéquates.
Cet état d’esprit nous permet de développer bien évidemment nos propres créations, mais aussi de collaborer efficacement au développement des projets de nos clients.

« Hâtez-vous lentement et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez… »

Nicolas Boileau, L'Art poétique (1674)

à propos d'angevine

La fabrication de chaînes est une tradition dans la région Angevine, tout comme la frappe de médailles et croix religieuses. Nous devons certainement ce bassin d’excellence historique à l’influence des Ducs d’Anjou, fervents promoteurs des lettres, arts et métiers d’arts.
Dans les années 1960, l’entreprise Girard Michel se développe, comptant plusieurs centaines de salariés, ayant même un bureau à Paris dans le quartier du Marais (rue de Réaumur). À la fin des années 1970, l’entreprise est en proie à de graves difficultés, en raison notamment de la crise et de la concurrence étrangère. C’est le moment que choisissent 3 compagnons chaînistes pour fonder leur propre structure et perpétuer ainsi ce formidable savoir-faire : le 22 février 1978, Angevine de bijouterie est née.
En 1996, Robert Dalmazzo prit les rênes de l’entreprise. S’en suivent des années de croissance, d’investissement et de modernisation. Angevine de bijouterie fût notamment l’un des premiers ateliers français équipé d’un laser de soudure. Vinrent ensuite la fonte à cire perdue et l’impression 3D.
Le développement fut également commercial avec la participation à divers salons, d’abord régionaux, puis nationaux et internationaux avec les salons de Tokyo au Japon et la Foire Internationale de Bâle en Suisse, où se côtoyait à l’époque le gratin mondial de la joaillerie et de l’horlogerie.
L’équipe de compagnons s’étoffa en conséquence. Les locaux historiques devenant trop étroits, décision fut prise e, 1999 d’intégrer un atelier flambant neuf, permettant la production dans les meilleures conditions.
En 2016, Helga Dalmazzo, prend la suite de son père à la gérance, sans lâcher ses fonctions de responsable d’atelier. L’entreprise continue de miser sur l’avenir, en transmettant son savoir-faire via la formation d’apprentis ; la nouvelle génération familiale commençant déjà à prendre la relève. Hormis la parenthèse COVID, le dynamisme, le savoir-faire et la capacité d’adaptation d’Angevine de bijouterie lui ont permis de maintenir une croissance soutenue depuis plusieurs années.

qualité & savoir-faire

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